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N° PA01000036 - Chapelle Sainte-Madeleine

Mis à jour le 16-05-2023
Ecole
Adresse :
13 avenue de la Victoire ; rue Paul-Bert
 
01000 Bourg-en-Bresse
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Propriétaire :
propriété du département
Auteur :
Curtelin Georges (architecte);entrepreneur A. Senetère, de Bourg-en-Bresse;Jean Coquet (1907-1990), peintre décorateur et sculpteur
Siècle :
2e quart 20e siècle
Date :
2013/10/22 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr

Historique :

L'hospice Sainte-Madeleine de Bourg-en-Bresse pour les femmes aliénées, tenu par la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph, s'implante sur le site actuel à partir de 1826. Il accueille alors 70 patientes internées, confiées à 10 religieuses et un médecin, le Dr Antoine Peloux. La distribution actuelle du site s'est largement figée vers 1879, même si plusieurs bâtiments sont postérieurs. Ce site se compose du « château », ou pensionnat Sainte-Marie, qui accueillait les familles des patientes désargentées. Les bâtiments d'accueil et de traitement des malades se répartissent sur le pourtour du périmètre, dégageant au centre un vaste parc, anciennement partiellement mis en culture par les malades elles-mêmes. L'architecture de l'hospice est de type pavillonnaire, afin de séparer les malades en fonction de leur degré d'autonomie. Le bâtiment implanté au milieu du parc et réservé à la formation des infirmiers a été édifié par le fils de Georges Curtelin (il accueille aujourd'hui des services du Conseil Général de l'Ain). La première chapelle, dédiée à Sainte-Madeleine, est construite en 1828. Une seconde chapelle est édifiée en 1839, sur laquelle on ne dispose que d'une documentation limitée. Devenue trop petite pour un établissement qui s'agrandit et accueille, en 1884, 579 aliénées, et près de 1000 vers 1900, la décision d'élever une nouvelle chapelle est prise par la supérieure, Mère Angélique, qui décède en 1902 sans avoir pu mettre à exécution son projet, lequel ne sera réalisé qu'en 1933-1935. Le chantier est alors confié par la nouvelle supérieure, Mère Ambroise, à l'architecte lyonnais Georges Curtelin (1899-1968). Les cloches du carillon sont bénies le 18 mars 1934 par Mgr Virgile Béguin, évêque de Belley. La chapelle est bénite et consacrée le 24 octobre 1935 par Mgr Amédée Maisonobe (1882- 1954), nouvel évêque de Belley. A cette occasion, la presse se félicite de l'originalité de cet édifice, au « plan inspiré d'art moderne, très élégant, admirablement éclairé et dont l'ornementation pieuse est unifiée par le meilleur goût »8. Le Nouvelliste de Lyon écrit : « Les siècles antérieurs ont produit les basiliques romanes puissantes et les sveltes voûtes gothiques. Notre siècle, qui lui aussi aime la clarté et la simplicité, est bien capable de produire d'autres chefs-d’œuvre. »